Un lanceur russe Proton mettra en orbite le satellite de télécommunications Astra 2G pour la Société européenne des satellites (SES) basée à Luxembourg malgré les sanctions américaines, a annoncé mercredi à Bruxelles le porte-parole de SES Yves Feltes.
Selon M.Feltes, le lancement d'Astra 2G programmé pour le deuxième trimestre 2014 depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) a été maintenu malgré l'adoption de sanctions américaines et européennes contre la Russie en réaction à l'adhésion de la Crimée à la Russie.
Selon certains médias, la mise en orbite des satellites Astra 2G (Luxembourg), Turksat (Turquie) et Inmarsat (Grande-Bretagne) par un lanceur russe Proton pourrait être annulée. Ces satellites contiennent des composantes électroniques américaines et sont donc concernés par les sanctions. Le lancement du satellite européen Eutelsat 3B et la mise en orbite du satellite russe Express-1M4R pourraient être annulés pour la même raison.
Le bureau du département d'Etat américain pour le contrôle des armes a récemment déclaré qu'il interdirait d'exporter des produits hautement technologiques à vocation militaire en Russie.