Irak/législatives: le président du parlement refuse de coopérer avec Maliki

© Photo Nazik JodeyrIrak/législatives: le président du parlement refuse de coopérer avec Maliki
Irak/législatives: le président du parlement refuse de coopérer avec Maliki - Sputnik Afrique
S'abonner
Oussama Al-Nujaïfi, président de l'actuel parlement irakien et un des leaders de la course électorale, a déclaré que son bloc était prêt à coopérer avec toutes les forces politiques sauf la Coalition de l'Etat de droit du premier ministre sortant Nouri Al-Maliki, selon la chaîne Al-Arabiya.

Oussama Al-Nujaïfi, président de l'actuel parlement irakien et un des leaders de la course électorale, a déclaré mercredi que son bloc était prêt à coopérer avec toutes les forces politiques sauf la Coalition de l'Etat de droit du premier ministre sortant Nouri Al-Maliki, selon la chaîne Al-Arabiya.

"Notre bloc (sunnite Moutahidoun, ndlr) est ouvert à tous les mouvements politiques d'Irak, sauf à la Coalition de l'Etat de droit", a souligné M.Al-Nujaïfi dans son message aux électeurs le jour du scrutin.

Ces derniers temps, le président du parlement irakien a beaucoup critiqué le gouvernement, et tout particulièrement son chef Nouri Al-Maliki, 63 ans, candidat à un troisième mandat, pour leur incapacité à instaurer l'ordre dans le pays, la politique dictatoriale et les scandales de corruption. Au pouvoir depuis 2006, le chef d'Al-Daawa, parti islamiste chiite, s'est brouillé avec tous ses anciens alliés, tant au sein de sa communauté, majoritaire en Irak, qu'avec les formations sunnites et kurdes.

Mercredi, les Irakiens sont appelés aux urnes pour élire leur parlement. Ce sont les premières législatives organisées en Irak depuis le retrait des troupes américaines à la fin 2011. Elles se déroulent dans un climat d'insécurité. Depuis le début de la semaine, les violences n'ont cessé aux alentours de Bagdad, où au moins 24 personnes ont été tuées mardi dans plusieurs attentats. Depuis le début de l'année, les violences tuent en moyenne 25 Irakiens par jour. 

L'Irak est le théâtre d'une confrontation interconfessionnelle opposant les sunnites aux chiites. Sous Saddam Hussein, les sunnites occupaient les postes clés dans les structures d'Etat du pays. Après l'invasion armée des Etats-Unis en 2003 et l'éviction de Saddam Hussein, les sunnites ont perdu leur position dominante sous la pression des chiites qui ont occupé les postes clés, dont celui de premier ministre.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала