« Les nouvelles autorités de Kiev, arrivées au pouvoir à l'issue d'un coup d'Etat, enchaînent les actions illégitimes. Mais elles ne font ainsi qu'aggraver la crise profonde et la confrontation civile en Ukraine au lieu de faire des démarches vers la désescalade et d'empêcher de nouvelles victimes humaines », a-t-il déclaré mardi après-midi à une réunion du groupe de travail auprès du président de la Douma pour l'analyse juridique des procédures législatives et des normes juridiques adoptées en Ukraine.
« Ne prenons que les amendements à la loi sur les élections du président d'Ukraine adoptée par le Parlement, a-t-il indiqué. En conformité avec les nouvelles normes, l'élection présidentielle peut être validée même si la majorité écrasante des citoyens d'Ukraine n'y participe pas. »
Dans cette situation, la Russie ne peut pas rester à l'écart, a poursuivi Sergueï Narychkine.
« Nous nous devons de contribuer à un dialogue international le plus large possible en vue de résorber cette crise, bien entendu, sur l'échiquier juridique, » a-t-il fait remarquer.
Dans ce contexte, il a exprimé le regret à la suite du fait que « plusieurs de nos partenaires occidentaux préfèrent ne pas s'intéresser aux détails juridiques, mais croient sur parole les autorités ukrainiennes soutenues par la direction des Etats-Unis et les responsables de l'Union européenne. » « Pour que la position de la Russie soit entendue, il nous faut plus d'insistance et surtout des arguments juridiques très convaincants, » a souligné Sergueï Narychkine, en proposant d'évoquer ces arguments à une réunion du groupe de travail.
