"Le gouvernement tchèque est sceptique quant à la nécessité de sanctions «multiformes», car cette mesure aurait un impact négatif sur la croissance économique en Europe", a déclaré M. Sobotka à l'issue d'une rencontre avec son homologue slovaque Robert Fico. Selon le chef du gouvernement tchèque, Bratislava partage cet avis.
D'après M. Sobotka, la proposition de décréter des sanctions supplémentaires contre Moscou doit être examinée au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement des pays européens. Si cette initiative est mise en discussion, la République tchèque s'y opposera, a fait remarquer le premier ministre.
Il a dans le même temps indiqué qu'il soutenait avec son homologue slovaque l'exigence selon laquelle la Russie devait retirer ses troupes déployées à la frontière ukrainienne.
Les Etats-Unis et l'UE ont décrété des sanctions contre Moscou suite au référendum en Crimée dont les habitants, en majorité russophones, ont voté le 16 mars pour le rattachement de la péninsule à la Russie. Moscou a déclaré à cette occasion qu'il était absurde de menacer la Russie de sanctions, car ces dernières traduisaient "le refus de reconnaître les réalités et le désir d'imposer des approches déséquilibrées".