La responsabilité de l'échec des négociations de Genève sur le règlement de la crise syrienne incombe à l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi qui s'est montré un "médiateur partial", indique un communiqué de la diplomatie syrienne diffusée par l'agence SANA.
"Ce sont les Nations unies et leur médiateur Lakhdar Brahimi qui assument la responsabilité de l'entrave des négociations de Genève", a déclaré l'agence, citant un porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères. Selon le diplomate, "Brahimi s'est avéré un médiateur partial et pas honnête".
Le communiqué souligne également que "la décision de tenir la présidentielle en Syrie est une décision souveraine" et que "personne n'a le droit d'y intervenir".
Lakhdar Brahimi a auparavant déclaré qu'il n'était pas question de reprendre les consultations sur le règlement du conflit syrien. Le deuxième round de ces négociations s'est achevé le 15 février à Genève sans aboutir à un compromis.
L'opposition accuse les autorités syriennes d'entraver le processus de négociations.
Depuis mars 2011, la Syrie est le théâtre d'un conflit armé qui a déjà fait plus de 130.000 morts, selon l'Onu.