Russie-Occident: pas de menace de "guerre froide" (Vershbow)

© RIA Novosti . Alexander Utkin / Accéder à la base multimédiaLe secrétaire général adjoint de l'Alliance atlantique Alexander Vershbow
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Une nouvelle "guerre froide" ne menace pas la Russie et l'Occident malgré les difficultés actuelles dans leurs relations, a estimé le secrétaire général adjoint de l'Alliance atlantique, Alexander Vershbow, en visite en Pologne.

Une nouvelle "guerre froide" ne menace pas la Russie et l'Occident malgré les difficultés actuelles dans leurs relations, a estimé vendredi le secrétaire général adjoint de l'Alliance atlantique, Alexander Vershbow, en visite en Pologne.

"A présent, nous ne nous trouvons pas au seuil d'une nouvelle +guerre froide+ qui puisse paralyser la coopération sous toutes ses formes. Mais nous ne devons pas oublier que la Russie peut constituer un défi pour nos aspirations, notamment pour une Europe libre et indivisible", a déclaré M.Vershbow, cité par l'agence PAP.

Et de prévenir qu'en cas d'aggravation de la situation autour de l'Ukraine, la Russie pourrait cesser d'être un partenaire pour devenir un adversaire.

"Nous nous sommes appliqués à faire en sorte que la Russie devienne un vrai partenaire dans le système de sécurité euro-atlantique. L'élargissement de l'Otan n'était pas dirigé contre la Russie. Malheureusement, les relations Russie-Otan n'ont pas réalisé leur potentiel", a regretté le secrétaire général adjoint de l'Otan lors du colloque international "Questions de la défense" à Cracovie.

Moscou est opposé à l'élargissement de l'Otan à l'est. Le délégué permanent russe auprès de l'Alliance Alexandre Grouchko a prévenu le 21 mars dernier que l'élargissement du bloc à l'est pouvait créer des clivages à l'intérieur d'Etats. Le diplomate a indiqué en outre que personne ne pouvait interdire à la Russie d'exprimer son attitude envers la politique de l'Alliance et de déclarer haut et fort ses propres intérêts.

Un changement de pouvoir, plutôt un coup d'Etat, s'est opéré en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la Constitution et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. Moscou conteste la légitimité des nouvelles autorités du pays.

La république autonome de Crimée a refusé de reconnaître les nouvelles autorités ukrainiennes et proclamé son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine, ainsi que sa réunification avec la Russie au terme d'un référendum tenu le 16 mars, lors duquel 96,7% des habitants de la péninsule ont appuyé cette décision. La Russie et la Crimée ont signé le 18 mars dernier le traité sur le rattachement de la république de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie.

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