Le président français François Hollande a proposé en septembre 2013 un code de conduite visant à ce que les cinq membres permanents du Conseil (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) renoncent à utiliser leur droit de veto lorsque le Conseil doit se prononcer sur des crimes de masse, comme en Syrie par exemple.
La France s'efforce de « créer un débat public pour faire pression sur les (autres) membres permanents », a déclaré M. Araud à des journalistes. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius « organisera un événement en marge de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre autour de ce thème avec tous les pays intéressés par ce sujet ».
« Nous avons un texte sur lequel nous allons discuter avec les (autres) membres permanents parce que c'est à eux de prendre leurs décisions », a-t-il ajouté, sans cacher que Moscou et Pékin notamment restaient très réticents à abandonner leurs compétences.
Selon la proposition française, le code de conduite ne s'appliquerait cependant pas aux cas mettant en jeu les « intérêts vitaux nationaux » d'un membre permanent du Conseil.
Sur le dossier syrien, le Conseil a été paralysé par une succession de vetos et de blocages de la part de Moscou et Pékin, qui cherchent à protéger le régime syrien.
Le Conseil a cependant réussi à adopter en septembre dernier une résolution sur la destruction de l'arsenal chimique syrien et une autre le mois dernier sur la situation humanitaire. T