Les grandes écoles de la république sont hautement appréciées depuis longtemps par les étudiants de différents pays grâce au niveau élevé de formation et au coût relativement peu élevé des études. Anna Savitskaïa, correspondante de La Voix de la Russieà Minsk, a enquêté sur le nombre d’étudiants étrangers en Biélorussie et sur les conditions d’accueil.
Les grandes écoles biélorusses se préparent pour la nouvelle année scolaire. Maintenant, les habitants de la Crimée, devenue depuis peu de temps une partie la Fédération de Russie pourront y faire leurs études. Pour eux, comme pour d'autres citoyens des pays de la Communauté économique eurasienne - la Russie, le Kazakhstan, la Kirghizie et le Tadjikistan, bénéficieront de règles simplifiées d'accueil par rapport aux citoyens des autres États étrangers. Pour entrer dans une grande école biélorusse, les habitants de la Crimée devront présenter un nombre minimal de documents, a expliqué le ministre de l'Education Nationale Sergueï Maskevitch:
« Naturellement, si les habitants de la Crimée ont les attestations d’études secondaires, des documents confirmant leur nationalité, nous les accueillerons dans le cadre de tous les documents normatifs. »
Pour entrer dans la filière budgétaire de l'enseignement, les candidats des pays de la Communauté Economique Eurasiatique, de même que les Biélorusses, devront passer des tests – semblables à l'Examen Unique fédéral russe. Après cela, ils devront passer un concours. Pour entrer dans la filière payante de l'enseignement, les futurs étudiants devront seulement subir un entretien.
Aujourd'hui, en Biélorussie, des citoyens de 98 pays du monde font leurs études. Les étudiants de la Turkménie, de la Chine et de la Russie sont les plus nombreux. Et parmi les citoyens des pays de l'Union européenne, seuls les Lituaniens (près de 100 personnes), les Lettons (près de 50 personnes), et quelques citoyens allemands et polonais apprécient la formation biélorusse. Au cours de la nouvelle année scolaire, la quantité d'étudiants étrangers dans les grandes écoles biélorusses peut augmenter de 16 à 20 mille personnes, pour l'essentiel, ce seront les citoyens de la CEI. Les experts expliquent la popularité grandissante de la formation biélorusse non seulement par la loyauté à l’égard des étudiants, mais aussi par la très bonne qualité de l’enseignement, le coût acceptable des études en comparaison avec les prix dans les universités européennes, américaines et même russes. Par exemple, les spécialités les plus chères à l'Université d'État Biélorusse – « les Relations internationales » et « le Droit international », couteront pour les étrangers – 3900 dollars, raconte Ludmila Khoukhlyndina, une responsable de cette université :
« Mais pour les Russes et les citoyens des États de la Communauté Economique Eurasiatique, le coût de l'enseignement baisse de 15 % - il se monte à 3,5 mille dollars, s'ils entrent sans examens d'après les résultats de l'entretien. C'est assez peu cher, moins cher que le MGIMO, l'Université d'État Lomonossov de Moscou, l'Université de Saint-Pétersbourg. Notre université jouit aujourd'hui une cote assez bonne. »
Selon les professeurs biélorusses, le prestige du système éducatif national est très important pour l'État – en effet, il assure l'afflux des ressources non seulement dans le système de formation, mais aussi dans l'économie du pays en général. Dans un des derniers classements des établissements d'enseignement supérieur des pays de la CEI, réalisé par l'agence de notation « Expert RА », l'Université d'État Biélorusse occupe la deuxième place, immédiatement derrière l'Université d'État Lomonossov de Moscou (MGU). Au ministère de l'Education de la république, on a déjà déclaré que de plus en plus de grandes écoles biélorusses figureraient au sommet des divers ratings. Et pour cela, il faut que les établissements d'enseignement supérieur du pays comptent le plus grand nombre possible d’étudiants étrangers. T