Les sanctions infligées à Moscou n'amèneront pas les sociétés énergétiques occidentales implantées en Russie à quitter le pays, a déclaré mardi le premier ministre russe Dmitri Medvedev en visite à Kazan (Tatarstan).
"Ceux qui veulent coopérer avec nous dans n'importe quel domaine - que ce soit la science, la coproduction ou les investissements dans notre économie - ne partiront nulle part, car cette coopération est un processus parfaitement normal", a déclaré M. Medvedev lors d'une rencontre avec les représentants des entreprises d'innovation.
Le chef du gouvernement russe répondait à la question de savoir quel impact un durcissement possible des sanctions occidentales contre la Russie pourrait avoir sur la coopération avec les entreprises pétrolières et gazières étrangères.
Selon M. Medvedev, la Russie souhaite développer une coopération tous azimuts.
"Nous n'imposons aucune restriction. Nous poursuivrons la coopération sous toutes les formes avec les compagnies qui coopèrent déjà avec nous. C'est à ceux qui souhaitent s'implanter dans notre pays qu'il appartient de faire leur choix", a conclu le chef du gouvernement russe.
Les sanctions décrétées contre Moscou en liaison avec sa position sur le statut de la Crimée revêtent un caractère individuel. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont établi des listes de personnes frappées d'interdiction de séjour et ont gelé leurs actifs.
Washington a également sanctionné la banque russe Rossia.
Moscou a fait savoir à cette occasion qu'il trouvait le langage des sanctions inadmissible.
