Sanctions: Volvo pourrait revoir ses projets en Russie

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Le constructeur suédois Volvo Group pourrait revoir ses projets de coopération avec le holding public russe Uralvagonzavod, producteur de blindés, en cas d'adoption de sanctions internationales contre Moscou, a rapporté mardi le Wall Street Journal.

Le constructeur suédois Volvo Group pourrait revoir ses projets de coopération avec le holding public russe Uralvagonzavod, producteur de blindés, en cas d'adoption de sanctions internationales contre Moscou, a rapporté mardi le Wall Street Journal.

Selon le journal, Renault Trucks Défense, filiale française du Volvo Group spécialisée dans les véhicules militaires, mène des négociations avec Uralvagonzavod sur la livraison de moteurs et autres pièces pour le futur blindé de transport de troupes russe censé remplacer le BTR-80. 

Volvo, qui a déjà obtenu l'autorisation du gouvernement français de coopérer avec Uralvagonzavod, attend les éventuelles sanctions d'organisations internationales contre la Russie en réaction aux événements en Ukraine et notamment en Crimée.

"Si nous décidons de conclure une entente, nous devons d'abord nous assurer qu'elle répond aux normes du droit français, suédois et américain", a indiqué Karin Wik, porte-parole de Volvo Group citée par le Wall Street Journal.

Le directeur général d'Uralvagonzavod Oleg Sienko a annoncé en septembre dernier que l'usine russe menait des négociations avec Renault Trucks Défense sur la production conjointe du blindé de transport de troupes doté d'un canon de 57 mm. Selon lui, la société française devrait fournir les moteurs, transmissions et les systèmes de contrôle de tir français pour le futur véhicule.

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