Munies de drapeaux tunisien, iranien, arc-en-ciel et français, elles se sont dévêtues devant l'entrée du musée, avant de marcher sur les rebords des bassins qui jouxtent la pyramide.
Elles ont scandé « liberté, laïcité, égalité », sous le regard étonné des badauds et touristes, dont certains immortalisaient la scène avec leur téléphone portable.
Sur leurs corps, on pouvait lire des slogans tels que « game over », ou « liberté », ainsi que des inscriptions en arabe.
Parmi elles se trouvait Amina Sboui, ancienne militante des FEMEN, qui a passé début août deux mois en détention en Tunisie et qui a quitté le groupe féministe qu'elle accuse d'islamophobie.
Plusieurs des manifestantes ont ensuite été encerclées par la police, avant de faire l'objet de vérifications d'identité, selon une source judiciaire.