Et aux environs de Moscou, sur la base aérienne à Kubinka, un show aérien des groupes de pilotage Striji et Rus a été réalisé en l’honneur du relais de la flamme paralympique.
Bien que, en ce deuxième jour de printemps, le ciel aux environs de Moscou soit voilé de nuages bas, les pilotes du groupe Striji (les Martinets) ont montré sur des avions de chasse MiG-29 leur grande maîtrise du pilotage en groupes et en solitaire à basse altitude. Quatre Mig ont accompli un décollage en forme de losange, ils ont survolé la coupe de la flamme paralympique en faisant des nœuds obliques et des virages, ainsi qu’une semi-révolution double de combat. Toutes les figures ont été accomplies à une hauteur n'excédant 150 mètres. Comme le leader du groupe de pilotage Striji, le lieutenant-colonel Sergey Osyajkine a raconté à La Voix de la Russie que ce vol a été pour les pilotes bien particulier :
« Nous sommes très contents de prendre part au relais de la flamme paralympique. Aujourd'hui, notre vol était spécial, préparé pour cette journée précise. En vol, nous éprouvions des sentiments particuliers, parce que c’était en l’honneur de nos sportifs, membres des jeux paralympiques, et en l’honneur de nos lampadophores. Notre vol leur était consacré. Nous – c’est-à-dire, moi, tous les pilotes du groupe de pilotage Striji – nous admirons leur courage, leur obstination, leur force morale. Pour nous, c'était très agréable, et nous sommes fiers d’avoir pris part à ce projet. »
Les conditions météorologiques ont assombri un peu l'intervention du groupe de pilotage Rus représentant le centre d’entrainement du DOSAAF. D’après le plan des organisateurs, les pilotes devaient dessiner dans le ciel avec des fumées colorées le symbole des Jeux paralympiques. Il s'agit de trois arcs de couleur rouge, bleue et verte, qui désignent la raison, le corps et l'esprit. Cependant, le vent n'a pas permis de faire cela. Mais, comme l’a dit dans l'interview à La Voix de la Russie le commandant du groupe russe de pilotage Vitiaz Andreï Alekseev, devenu un porteur du flambeau ce jour-là, cela n'a pas du tout assombri la fête. Le fait que les pilotes des avions de chasse aient pu prendre part au relais est déjà un grand honneur pour eux, a souligné Andreï Alekseev :
« Cela a une signification immense non seulement pour nous, mais aussi pour toute la Russie, le fait que nous organisions le relais de la flamme paralympique. Je pense qu'aucun des habitants de notre pays n'y sera indifférent. Il y avait une possibilité d’y prendre part et d’accueillir sur notre aérodrome l'étape du relais, et pour nous, c’est un grand honneur. J'adore nos sportifs paralympiques et je veux leur souhaiter une lutte obstinée, des adversaires dignes et la victoire. »
Le relais de la flamme paralympique continue. Il reste encore 45 villes à traverser dans tous les huit districts fédéraux de notre pays. Et déjà très prochainement, le 5 mars, sur la place centrale de Sotchi, les flammes en provenance de toute la Russie s’uniront pour former une grande flamme. N