Les Touaregs ne veulent pas être oubliés

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Un jalon prometteur a été opéré le 5 avril 2013 sur la feuille de route pour la normalisation de la situation au Mali après une puissante crise militaro-politique de 18 mois. Il s’agit de la décision du Mouvement national de libération de l’Azavad d’enterrer la hache de guerre.

« Nous avons unilatéralement arrêté les hostilités armées, nous respectons l'intégrité territoriale du Mali », a déclaré Ibrahim Ag Mohamed Assalé, l’un des leaders du mouvement, cité par notre observateur. Il a réaffirmé, en outre, la disposition des Touaregs aux pourparlers politiques avec les autorités centrales à Bamako.

L’accord sur le cessez-le-feu dans la province rebelle Kidal, dans le Nord-Est du pays, habitée essentiellement par les Touaregs, a été signé le 18 juin à Ouagadougou, capitale burkinabée, en présence des hauts représentants des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, de l’ONU, de France, de l’UA et de l’UE, de la mission militaire africaine Misma déployée au Mali.

Les deux tours des présidentielles et l’élection du nouveau leader de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta qui ont eu lieu par la suite ont raffermi la reprise du régime constitutionnel dans le pays.

Tout porte à croire, cependant, qu’il reste des obstacles sérieux dans cette voie. Cela concerne les problèmes liés aux Touaregs dans la province Kidal, aux groupes jihadistes ayant repris leurs activités dans le Nord du Mali.

L’attaché de presse du MNLA Moussa Ag Acharatoumane, responsable des droits de l’homme, a dit à ce sujet dans une interview téléphonique à Igor Yazon.

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