La France est devenue le troisième grand investisseur au projet scientifique européen XFEL (laser à électrons libres à rayons X) après l'Allemagne et la Russie conformément à l'accord signé le 21 février à Hambourg, a annoncé mardi soir le service de presse du projet.
Selon l'accord, la France investira 36 millions d'euros (en prix de 2005) dans le projet, soit 3% du coût total des travaux qui s'élève à 1,2 milliard d'euros.
Deux organisations scientifiques, le Commissariat à l'Energie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont représenté la France lors de la cérémonie de signature de l'accord.
Le projet X-Ray Free-Electron Laser (XFEL) prévoit la mise en exploitation d'un laser à électrons libres dans un tunnel long de 3,4 km en Allemagne en 2017. Le laser, dont la construction a commencé en 2009, produira d'intenses flashs de rayons X (27.000 fois par seconde) qui seront utilisés par des chercheurs du monde entier.
L'Allemagne prend en charge 58% du coût des travaux. La Russie, qui a rejoint le projet en juillet 2009, versera 27% de la somme requise (306,4 M EUR). Les neuf autres membres du projet - Danemark, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Pologne, Slovaquie, Suède et Suisse - détiennent entre 1 et 3%.