A commencer par le droit à une enfance insouciante et à finir par le droit de ne pas être opprimé dès le début de sa vie et de ne pas être privé de la liberté de pensée et d’expression. Tout simplement, le but de la réforme scolaire en France est de priver les enfants de la capacité de réfléchir et d’avoir une vision critique du monde. C’est une nouvelle idéologie quasi dictatoriale qu’impose si farouchement le gouvernement socialiste aux Français. Et ce qu’on appelait jadis « lavage de cerveau » devient un phénomène très présent en France.
De plus en plus souvent on entend parler des « extrémistes » dont le nombre dans l’Hexagone augmente progressivement ces derniers temps. On qualifie d’extrémistes ceux qui critiquent la loi sur le mariage pour tous, et ceux qui, désespérés, sont condamnés à se rendre aux bibliothèques municipales pour réclamer de retirer des rayons jeunesse des livres aux titres absurdes comme « Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi » ou « Jean a deux mamans »… Mais c’est à croire que les extrémistes ne sont pas de ce côté mais de celui des autorités françaises, puisqu’en essayant de changer radicalement l’esprit de gens, elles rompent avec la tradition qui s’est formée au cours des siècles, en l’occurrence, la tradition familiale.
Nous avons parlé des problèmes sociaux qu’affronte actuellement la société française avec M. Charles Adrien, politologue français. Ecoutons-le :
LVdlR : Monsieur Adrien, a quoi bon enseigner le sexe aux plus petits ? A quoi ça sert, finalement, ces idées dites « progressistes » de Vincent Peillon ?
Ch.A. : Ce n’est pas des idées progressistes, c’est un retour à la barbarie parce qu’ils essayent de contrôler l’intelligence. C’est un plan organisé qui nous vient d’Amérique, d’ailleurs, et qui permet de noyer le poisson, de faire perdre l’intelligence aux Français, à leurs enfants. Pour changer une société on s’attaque d’abord aux enfants. N’oubliez pas que toutes les dictatures, tous les totalitarismes s’attaquent d’abord aux enfants. Et c’est ce que veut faire Peillon en faisant passer son école abominable.
LVdlR : A votre avis, peut-on qualifier d’extrémistes ceux qui défendent des valeurs traditionnelles, des valeurs familiales, ceux qui veulent que leurs enfants, au moins, n’aient pas de problèmes psychologiques ?
Ch.A. : Bien sûr que ces gens-là sont extrêmement réactionnaires mais réactionnaires dans le bon sens du terme. Tous ceux qui ne réagissent pas, ils sont empoisonnés par des idées pestidencielles de leurs adversaires. C’est de la dialectique marxiste. Et comme par hasard, toutes les lois qui sont imposées aux Français illégitimement, parce que ce régime n’est plus légitime (regardez tous les gens qui ont défilé contre mariage homo), toutes ces idées c’était pour cacher le nouveau coup à l’intelligence humaine. Et c’était l’Eglise que l’on a attaqué la première.
LVdlR : On vient d’observer la réaction à ces idées absurdes des gens désespérés qui demandent de retirer des bibliothèques françaises des livres qui expliquent la théorie du genre aux petits enfants. Cette initiative pourrait-elle amener à des résultats quelconques ?
Ch.A. : Oui, c’est une saine réaction. Réagir ce n’est pas un terme péjoratif comme on a voulu nous imposer. Il faut réagir et on réagit avec ces moyens. S’ils enlèvent de la circulation des ouvrages qui ont pour but de pervertir les enfants, ils font bien, ils font leur devoir. Charles Péguy, grand écrivain français, disait : celui qui connait la vérité et qui ne clame pas cette vérité, se fait le complice des assassins et des menteurs. S’ils laissent dans les bibliothèques ces livres qui s’adressent directement à l’esprit de leurs enfants, eh bien ils sont leurs complices. Vous savez, on a mis dans toutes les bibliothèques officielles des ouvrages des révolutionnaires marxistes ou autres et on a enlevé tous les journaux à tendance de droite…
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