A la différence d'autres pays, la Russie ne fait pas de pression sur la Syrie, Moscou et Damas étant unanimes dans l'interprétation du communiqué de Genève, notamment de sa réalisation par étapes, a déclaré vendredi le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad.
"La Russie n'exerce pas (sur la Syrie, ndlr) une pression pareille à celle que font d'autres pays et d'autres gouvernements qui ne connaissent rien à la politique internationale et ne font qu'aggraver la tension. Nous coopérons avec nos amis russes, et nos relations d'amitié sont profondes", a souligné M.Moqdad.
Et d'ajouter que Moscou et Damas estimaient nécessaire d'examiner toutes les questions point par point, conformément au communiqué de Genève.
Auparavant le diplomate a regretté que le deuxième round des négociations de Genève entre les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition se soit soldé par un échec et n'ait abouti à aucun résultat.
Réuni le 30 juin 2012 à Genève, le Groupe d'action sur la Syrie, comprenant les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, de la Turquie et de pays de la Ligue arabe, a formulé les principes de règlement de la crise syrienne. Ces principes prévoient, entre autres, la nécessité de mettre un terme aux violences armées sous toutes leurs formes, de libérer les personnes arbitrairement détenues, de respecter le droit de manifester librement dans les conditions prévues par la loi et de créer un gouvernement de transition réunissant toutes les parties en conflit.