« La France doit reconnaître le dynamisme de ses entrepreneurs » et favoriser « l'esprit d'initiative », a lancé le président français devant quelques dizaines de patrons de start-up françaises réunis au French Tech Hub, un incubateur d'entreprises financé notamment par le Conseil régional d'Ile-de-France.
Le président français a ainsi promis « une nouvelle impulsion » au « financement participatif » (crowdfunding) avec l'adoption « le mois prochain » d'une ordonnance pour que ce dispositif devienne en France « aussi incitatif qu'aux Etats-Unis ».
« Un projet pourra recueillir jusqu'à un million d'euros de prêt sur une plateforme de financement participatif » pour la création d'entreprises, a-t-il détaillé.
Le chef de l'Etat français a également appelé le président du Medef Pierre Gattaz qui l'accompagnait à explorer avec les grands groupes français la « piste » d'offres d'embauche similaires à celles proposées en Californie pour trois ans aux étudiants en fin de cycle. Elles permettent à ces étudiants de « disposer d'une sécurité pour développer leur propre entreprise », a-t-il expliqué.
Il a également relancé l'idée de « passeports talents » permettant aux créateurs, innovateurs et entrepreneurs étrangers de recevoir plus facilement un visa français. « Entre 5.000 et 10.000 personnes » pourraient en bénéficier chaque année, a-t-il précisé.
Observant que, pour attirer les talents dans les start-up, il fallait aussi les rémunérer à hauteur de ce qu'offrent les grands groupes, « ce qui n'est pas simple quand une entreprise se crée », François Hollande a évoqué l'idée « d'améliorer le régime des attributions gratuites d'actions et de bons de souscription de parts de créateurs d'entreprises », informe l'AFP.