Un record absolu pour les organisateurs des JO d’hiver. Les chaînes de télévision et les sponsors comptent également gagner gros.
Environ 5000 articles différents ornés des symboles olympiques ont été confectionnés pour l’Olympiade de Sotchi, et le chiffre des ventes de petits souvenirs pourrait dépasser 500 millions de dollars. Ils sont écoulés à Sotchi, mais aussi à travers la Russie. Les supporters venus à Sotchi souhaitent, bien sûr, emporter avec eux une parcelle de cette fête sportive, raconte Ksenia Melnikova, correspondante de La Voix de la Russie.
Les boutiques spéciales de Sotchi sont fréquentées par les étrangers, mais aussi par les Russes. Ce sont les trois mascottes de l’Olympiade – le léopard, le lièvre et l’ours blanc - qui sont le plus demandées. Les enfants achètent des jouets, des stylos, toute sorte de porte-clés. Les adultes préfèrent les vestes de la sélection olympique russe, les bonnets de laine et autres, les moufles. On achète surtout des gants de laine dont les doigts sont aux couleurs des anneaux olympiques.
Les compagnies de télévision espèrent aussi faire des bénéfices. Ainsi, la chaîne américaine NBS, qui possède les droits de diffusion des JO aux Etats-Unis, compte sur un gain record d’un milliard de dollars. Il convient de rappeler que lors des JO d’hiver de Vancouver, la chaîne n’a rien gagné, mais au contraire la retransmission des JO lui a coûté 223 millions de dollars. Voici comment Andreï Mamontov, directeur adjoint de l’Ecole supérieure du du développement des affaires, explique ce fort intérêt pour les JO de Sotchi.
« La communauté internationale s’y intéresse non seulement comme à une manifestation sportive, mais comme à une Olympiade organisée en Russie. Il me semble que les habitants des pays occidentaux suivent ces JO avec un intérêt double en comparaison d’une Olympiade se déroulant dans une autre ville, dans un autre pays. »
Le succès financier obtenu par les partenaires officiels des Jeux peut être expliqué par deux composantes, estime le spécialiste du marchéage. Ce sont la publicité et la possibilité d’écouler leurs articles directement sur le lieu de déroulement des JO. Or dans le cas des partenaires il s’agit moins d’un gain financier que de la réputation.
Par contre, les producteurs d’alcool et des boissons alcoolisées ne pourront pas profiter des JO de Sotchi. Avant tout à cause de l’interdit frappant leur vente sur les stades et à proximité de tous les sites sportifs. N
