Les météorologistes russes étudient depuis quatre ans les moindres particularités du temps dans la région, afin de pronostiquer exactement ses changements. Car le déroulement des compétitions dépend souvent précisément du temps qu’il fait, dit le chef du Service météorologique de Russie, Roman Vilfand.
« Le temps sera tout simplement magnifique la semaine prochaine sur tous les sites olympiques. A partir de décembre, il est tombé suffisamment de neige. C’est très important car c’est sur la neige naturelle qu’on pose une couche de neige artificielle pour les sauts du tremplin et pour d’autres disciplines. »
Pour que la neige naturelle ne fonde pas, on l’a aussitôt damée sur les pistes et tassé dessus par une couche de neige artificielle. Mais d’après les météorologistes, la neige ne fondra pas même durant la quinzaine suivante, quand on s’attend à un léger dépassement de la température normale. On ne doit non plus craindre pour le brouillard et la nébulosité, capables d’empêcher le déroulement des compétitions. Tous les sites olympiques sur diverses altitudes en montagne sont dotés de capteurs de temps permettant de mesurer les changements de visibilité sur les pistes. D’autres innovations techniques sont aussi utilisées, dit Roman Vilfand.
« Ces JO sont perçus par le personnel du Service météorologique de Russie comme un défi. Pour le lever il nous a fallu élaborer des modèles physiques et mathématiques spéciaux, décrivant de façon adéquate les processus du climat en montagne. Le dispositif technique installé ici est au plus haut point compliqué. »
Durant l’Olympiade, on va utiliser un nouveau capteur de temps qui permettra de pronostiquer les précipitations à diverses altitudes. Le pronostic du temps durant les JO sera établi pour six jours, et chaque heure on va annoncer la météo pour les prochaines 24 heures . N