D’ailleurs, les personnages principaux ont souvent les symptômes d’un syndrome d’Asperger (trouble du développement, caractérisé par de grandes difficultés dans les relations sociales et des intérêts restreints) et de trouble bipolaire (pathologie psychiatrique se manifestant par des dérèglements de l’humeur, des états maniaques ou dépressifs). C’est le cas par exemple du héros de la série Sherlock, de ceux de série suédo-danoise Bron et de son adaptation franco-britannique Tunnel.
Les chercheurs ont souligné qu’un tel élargissement du spectre des types de héros correspond à l’évolution de la société. De plus, les spécificités de ces maladies aident les personnages dans leur profession, souvent policière. Ils sont capables de se focaliser sur un seul élément et ont le besoin intérieur d’aller jusqu’au bout.
Les chercheurs pensent que les policiers sont encore intéressants pour les téléspectateurs parce qu’ils évoluent en même temps qu’eux. Ils souhaitent voir des personnages de plus en plus complexes, qui ne sont donc pas éloignés d’eux.