Lutte pour l’Ukraine : les parties s’octroient une pause

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La crise politique en Ukraine connaît une certaine accalmie. Le président Viktor Ianoukovitch s’est dit indisponible en raison d'un arrêt-maladie, tandis que les leaders de l’opposition parlementaire sont partis pour Munich, où des consultations sont prévues avec de nombreux politiques américains et européens.

La tension politique en Ukraine a baissé d’un cran, mais en somme la situation dans le pays resterait plutôt tendue dans un avenir immédiat. En dépit de l’adoption de la loi d’amnistie des protestataires arrêtés, l’opposition n’entend pas accepter le dialogue avec le pouvoir en place en Ukraine et planifie continuer la campagne de protestation. Cette prise de position peut être expliquée par ce que les opposants n’auront pas d’autre chance d’organiser une action aussi retentissante, considère le politologue Iouri Solozobov :

L’amnistie est conditionnelle au démantèlement des barricades et à l’évacuation des édifices administratifs, occupés par les manifestants. Cela revient en fait à liquider le noyau actif du Maïdan, ce que l’opposition ne peut pas accepter parce qu’en hiver elle ne réussira de rassembler un autre Maïdan.

Après l’adoption de la loi d’amnistie le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a fait savoir son arrêt-maladie en raison d’une « maladie respiratoire aigüe », or les experts y entrevoient plutôt la poursuite de sa tactique attentiste.

Entre temps, les chefs de l’opposition parlementaire Vitali Klitchko et Arseni Iatseniouk planifient de rencontrer nombre de politiques européens et américains dans le cadre de la 50e Conférence sur la sécurité de Munich (Allemagne). De l’avis de Sergueï Griniaïev, directeur général du Centre des évaluations stratégiques et des pronostics, ces consultations peuvent avoir pour but d’aggraver les rapports entre l’Occident et la Russie :

Ces années-ci la Russie et l’Allemagne en tant que leader de l’UE ordonnaient des rapports dynamiques. L’Allemagne a eu des problèmes assez sérieux avec les Etats-Unis, l’élite financière mondiale. Et aujourd’hui l’un des thèmes clés consiste à opposer la Russie à l’Allemagne dans la lutte pour l’Ukraine. Il le faut absolument éviter… On peut noter que l’opposition agit actuellement dans les intérêts de l’élite financière mondiale, afin de détruire l’alliance géopolitique qui s’établit entre la Russie et l’Allemagne.

Quant aux actions de protestation en Ukraine, selon les experts tout se décidera dans les semaines qui viennent. S’il y a un soutien financier et humain, voire des livraisons d’armes de l’extérieur, alors l’opposition radicale entreprendra un ultime « assaut de Kiev ». Si cela ne se produit pas, la protestation tournera un feuilleton télévisé.

La tension politique en Ukraine a baissé d’un cran, mais en somme la situation dans le pays resterait tendue dans un avenir immédiat. En dépit de l’adoption de la loi d’amnistie des protestataires arrêtés, l’opposition n’entend pas accepter le dialogue avec le pouvoir en place en Ukraine et projette de continuer la campagne de protestation. Cette prise de position peut s’expliquée par le fait que les opposants n’auront pas d’autre chance d’organiser une action aussi retentissante, selon le politologue Iouri Solozobov :

« L’amnistie est subordonnée au démantèlement des barricades et à l’évacuation des édifices administratifs occupés par les manifestants. Cela revient en fait à liquider le noyau actif du Maïdan, ce que l’opposition ne peut pas accepter parce qu’en hiver elle ne réussira pas à rassembler un autre Maïdan. »

Après l’adoption de la loi d’amnistie le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a annoncé qu’il était en congé de maladie en raison d’une « affection respiratoire aiguë », or les experts y voient plutôt la poursuite de sa tactique attentiste.

Entre temps, les chefs de l’opposition parlementaire Vitali Klitchko et Arseni Iatseniouk prévoient de rencontrer nombre de politiques européens et américains dans le cadre de la 50e Conférence sur la sécurité de Munich (Allemagne). Selon Sergueï Griniaïev, directeur général du Centre des évaluations stratégiques et des pronostics, ces consultations peuvent avoir pour but d’aggraver les rapports entre l’Occident et la Russie :

« Ces dernières années, des relations dynamiques sont nées entre la Russie et l’Allemagne en tant que leader de l’UE. L’Allemagne a connu des problèmes assez sérieux avec les Etats-Unis, l’élite financière mondiale. Et aujourd’hui l’un des thèmes clés consiste à opposer la Russie à l’Allemagne dans la lutte pour l’Ukraine. Il faut absolument l’éviter… On peut noter que l’opposition agit actuellement dans les intérêts de l’élite financière mondiale, afin de détruire l’alliance géopolitique qui s’établit entre la Russie et l’Allemagne. »

Quant aux actions de protestation en Ukraine, selon les experts tout se décidera dans les semaines qui viennent. En cas de soutien financier et humain, voire de livraisons d’armes de l’extérieur, alors l’opposition radicale entreprendra un ultime « assaut de Kiev ». Si cela ne se produit pas, la protestation tournera à la série télévisée. T

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