Plus que 10.000 homes d’effectifs pour maintenir l’ordre sur le territoire métropolitain et ce pendant la période où les immigrés de Lampédouse déferlent sur le sol européen en cherchant à gagner la zone francophone ! Tout cela se passe à l’époque même où les vannes de l’Europe de l’Est sont en train de s’entrouvrir pour apporter en France la nouvelle lame de fond des contrées peuplées par les gens de la route et autres Bulgares. Décidément il ne manque plus que les combattants de l’opposition syrienne au nombre de 4 ou 5 mille personnes et munis de passeports européens s’il vous plaît qui, après la tant attendue armistice voudront bien rentrer au bercail avec leurs kalachnikovs en guise de souvenir et une jolie collection d’oreilles coupées à montrer aux petits banlieusards en voie d’une rapide islamisation.
Et c’est à ce moment crucial que l’on apprend par la plume du général d’Armée Jean-Marie Faugère les données qui corroborent les faits dont on a eu déjà connaissance par l’entremise du général du Verdier, un fervent sympathisant et peut-être même père spirituel des Sentinelles de l’Agora, organisation semi-clandestine des officiers supérieurs de tous les corps des armées qui ont voulu rendre leur message public à propos de l’incapacité du Président « normal » d’assumer le commandement suprême des troupes nationales.
Il se trouve que le général Faugère décortique le budget militaire pour nous annoncer que les postes de fonctionnement et développement sont réduits à une telle extrémité qu’au lieu d’avoir sa dîme au niveau de 2,5% du Produit Intérieur Brut recommandés par l’OTAN, l’armée française en a moins que 1,4% !!! Avec toutes les conséquences néfastes que l’on puisse imaginer pour le maintien de la sécurité nationale ! Pour que vous compreniez un peu l’ampleur des dégâts, imaginez que l’armée française reste la seule à utiliser les équipements vieux de plus de 40 ans ! Dans le temps il y eut déjà le fameux porte-hélcioptères Jeanne d’Arc avec son enveloppe d’amiante mise sur la cale en 1960 et restée active 50 ans d’affilée que l’on hésitait à envoyer à la casse.
Le pauvre bâtiment de guerre démonté (il fallait peut-être le transformer en musée comme l’était le Colbert à Bordeaux), il n‘en demeure pas moins qu’il reste des avions et des chars d’assaut tout juste bons pour faire peur aux aborigènes australiens. Dramatique comme situation, vous ne trouvez-pas ? Où sont les temps où l’on critiquait l’armée soviétique à cause de son entichement pour les vieilles technologies ? Non seulement les Russes et les Chinois s’arment de plus en plus, sans parler des Etats-Unis qui n’ont jamais désarmé, eux, mais, qui plus est, ces pays se munissent des équipements les plus sophistiqués comme drones de combat ou encore les intercepteurs de cinquième génération bon marché !
Pour que l’on comprenne mieux la portée de la menace, il est à dire que l’avant-dernier Livre Blanc datant de 2008 sans parler de l’édition de 1994 recommandait l’extrême vigilance à l’égard des nouveaux dangers pouvant surgir après la fin de la guerre froide. Au lieu d’y faire attention, on a assuré le passage à l’armée de métier entre 1996 et 2002, la soi-disant « refondation » tout en détruisant la conscription comme un phénomène obsolète (ce qui mina également l’intégration des nouveaux venus, à même titre que l’école l‘armée étant une machine à assimiler) et en faisant des coupes drastiques dans les effectifs pour démoraliser définitivement les troupes.
Trouvez-moi un militaire en vadrouille qui n’a pas peur de montrer son uniforme de nos jours en France! On ne leur recommande pas de revendiquer leur appartenance au corps de l’armée parce que cela fait tiquer les jeunes et « crée des problèmes inutiles » ! Comparez un peu au climat en Amérique ou en Russie où les militaires sont accueillis à bras ouverts par la population y compris en Tchétchénie comme garants de la paix sociale ! J’ai omis de dire que la conscription a toujours pignon sur rue en Russie où le peuple reste bien fidèle au principe démocratique du peuple en armes mis en valeurs par la Révolution française. Est-ce bien cela l’esprit français national que d’avoir une armée mal payée, démoralisée, qui ne croit plus à son Président et dont le budget diminue en peau de chagrin ?
Il y a presque 20 ans, le Général Gallois, un grand classique de la Défense Nationale, a sorti Le Livre noir sur la Défense dans lequel il prévenait ses compatriotes que l’on ne saurait se fier au désarmement et à l’esprit pacifique qui s’installe en Europe, car la Russie, la Chine et les Etats-Unis ne désarment point et que le danger du Sud est imminent. Nul n’est prophète en son pays ! Il fallait que 20 ans plus tard on entreprend un effort de réflexion pour comprendre qu’une nation qui ne veut pas nourrir sa propre armée finira bien par nourrir l’armée de ses ennemis !
Les dernières analyses émanant de la part des officiers haut-placés de la Défense Nationale se mettent quasiment à l’unisson avec le rapport présenté par le numéro 3 de la Gendarmerie Nationale le général Soubelet le 18 décembre dernier à une session la commission parlementaire de « lutte contre l’insécurité ». Il a déclaré que les forces de la gendarmerie n’avaient plus les moyens d’assurer dûment le contrôle du territoire national.
Ainsi donc, en exergue de ma pensée, j’avance que l’armée est en train de passer sous les fourches caudines et que ni gendarmes, ni militaires n’ont plus pleine maîtrise du territoire métropolitain. J’affirme que le pays est tout préparé pour se rendre à l’éventuel envahisseur qui ne tarderait pas de profiter de cette conjoncture anormale. Du temps de mes études à l’IHEDN, mes professeurs me prévenaient déjà qu’il valait mieux que je me convertisse en production des camemberts au lieu de rester dans le dispositif de la défense Nationale. Je suis au regret de constater que sans être madame Soleil, ils ont vu juste. Vae victis !