La première étape de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève-2, s'est achevée sans résultat à cause de l'attitude adoptée par l'opposition et de l'ingérence des Etats-Unis, a estimé vendredi le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem.
"Nous n'avons pas obtenu de résultats tangibles pendant cette semaine de dialogue pour deux raisons. Tout d'abord, par manque de sérieux de l'autre partie (de l'opposition, ndlr) et à cause de ses menaces de faire échouer la conférence et de sa persistance lors de l'examen de certains éléments (du communiqué de Genève, ndlr)", a déclaré le ministre.
"Et la deuxième raison de la tension aux négociations, ce sont l'ingérence des Etats-Unis et leurs tentatives de faire échouer la conférence", a ajouté M.Mouallem.
Les représentants du pouvoir et de l'opposition syriens ont engagé des négociations dans le cadre de la conférence de paix Genève-2 lancée le 22 janvier à Montreux, en Suisse. Initié par Moscou et Washington, ce forum prend fin ce vendredi 31 janvier. Les parties ont convenu de poursuivre le dialogue le 10 février prochain.