La visite de cette mine, qui n'avait plus été inspectée depuis 2005, intervient dans le cadre de l'accord conclu le 11 novembre entre Téhéran et l'AIEA pour permettre à l'agence de s'assurer de la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire controversé de l'Iran.
Dans le cadre de la première phase de l'accord, l'AIEA a pu visiter en décembre l'usine de production d'eau lourde d'Arak (centre), près du réacteur à eau lourde que l'Iran envisage de mettre en route d'ici la fin 2014.
Ce réacteur est au coeur des préoccupations des grandes puissances, car il offrirait à l'Iran, malgré ses dénégations, la possibilité d'extraire du plutonium qui pourrait être retraité et utilisé pour la fabrication d'une bombe atomique.
Les discussions avec l'AIEA ont lieu parallèlement aux pourparlers menés avec les grandes puissances, qui ont abouti fin novembre à Genève à un accord visant à geler pour six mois les activités nucléaires sensibles de Téhéran en échange de la levée partielle des sanctions occidentales. T