Tunisie: la nouvelle Constitution laisse espérer la fin de la crise (sénateur russe)

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La nouvelle Constitution adoptée en Tunisie permet d'espérer que la crise politique dans ce pays, secoué depuis trois ans par le "printemps arabe", sera prochainement surmontée, a indiqué à RIA Novosti Mikhaïl Marguelov, président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération (sénat russe).

La nouvelle Constitution adoptée en Tunisie permet d'espérer que la crise politique dans ce pays, secoué depuis trois ans par le "printemps arabe", sera prochainement surmontée, a indiqué à RIA Novosti Mikhaïl Marguelov, président de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération (sénat russe).

"Il s'agit d'une constitution démocratique et laïque adoptée par la majorité de l'Assemblée constituante. Cela permet d'espérer que la crise politique dans la patrie du « printemps arabe » prendra bientôt fin", a déclaré M. Marguelov.

Samedi, 200 des 216 députés de l'Assemblée constituante (parlement provisoire) ont voté pour la nouvelle loi fondamentale du pays. Ce document exclut la possibilité d'usurpation du pouvoir par telle ou telle force politique, garantit des droits égaux aux femmes et aux hommes et confère à la religion un rôle modéré dans la vie du pays.

"La confrontation, qui a duré près de trois ans entre les forces laïques et le mouvement islamiste Ennahda s'est achevée avec le départ des islamistes", a conclu le sénateur russe.

On qualifie de "printemps arabe" les révoltes populaires survenues au Proche-Orient et en Afrique du Nord suite à la mort, le 17 décembre 2010, du jeune marchand tunisien Mohamed El-Bouazizi qui s'est immolé par le feu en signe de protestation contre l'arbitraire des autorités locales. Les troubles ont abouti à la chute des leaders tunisien, égyptien et yéménite au pouvoir depuis des dizaines d'années. Des protestations ont également éclaté en Libye, provoquant des affrontements armés qui ont abouti au renversement du régime de Mouammar Kadhafi. Le mouvement de contestation a sérieusement détérioré la situation dans d'autres pays du Proche-Orient, en premier lieu en Syrie en proie à une guerre sanglante depuis trois ans.

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