« Nous ne l'observons pas... Nulle part dans le monde. Je regrette, mais les indices de reprise ne sont pas convaincants, pour l'instant », a-t-il déclaré lors d'une séance plénière du forum économique à Davos.
Selon M.Dvorkovitch, la politique des autorités financières des Etats-Unis visant à stimuler la croissance n'est pas très efficace, et le niveau de la charge des dettes est instable.
« Le fait que les prix, relativement bas, de l'énergie résultant de la production du gaz et du pétrole de schiste demeureront tels pendant longtemps n'est pas évident. Ou bien ils monteront à nouveau », a-t-il prévenu. Un taux de 0,4 pour cent en Europe « n'est pas une croissance, c'est zéro », selon M.Dvorkovitch.
« La banque centrale européenne sera obligée d'adoucir la politique financière surtout dans le contexte des exigences plus rigoureuses concernant le capital des banques commerciales, conformément aux normes du troisième Code de Bâle et du déficit de financement dans le domaine des PME », a-t-il dit. M.Dvorkovtich a ajouté que la Russie « n'est pas détachée du reste du monde, tout comme l'alliance BRICS qui est un élément de l'économie mondiale ».
