Il faut punir les membres de groupes extrémistes et leurs meneurs coupables des exécutions de masse et les meurtres extra-judiciaires en Syrie, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Nous partageons l'avis de la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay que ces actes commis par l'opposition armée constituent une violation des droits de l'homme et des normes humanitaires internationales et peuvent être considérés comme des crimes militaires", a indiqué le ministère, commentant une déclaration faite jeudi soir par Mme Pillay.
Selon la déclaration de Mme Pillay mise en ligne sur le site de l'ONU, des exécutions de masse se sont tenues dans le nord du pays, à Alep, Idlib et Raqqa et notamment dans l'hôpital pour enfants d'Alep qui servait de base pour le groupe d'opposition armé extrémiste intitulé l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).
Mme Pillay se réfère à des informations crédibles que l'ONU a obtenues auprès de témoins oculaires en Syrie. Selon ses données, de nombreux civils, journalistes locaux et combattants sous la garde de groupes d'opposition armés extrémistes ont été exécutés depuis le début de l'année.