Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) arrivera le 18 janvier à Téhéran suite à l'accord de novembre 2013 entre l'Iran et les Six, rapporte lundi l'agence IRNA, se référant à Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI).
"Les parties poursuivent des négociations sur l'inspection des sites nucléaires iraniens", a rappelé M.Kamalvandi.
Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
Un accord préalable sur le programme nucléaire iranien a été conclu fin novembre dernier lors des négociations qui ont réuni à Genève une délégation iranienne et les représentants des Six médiateurs internationaux sur son programme nucléaire (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine et Allemagne). Téhéran a notamment accepté de suspendre pour une durée de six mois son enrichissement d'uranium à 20% pour le limiter à moins de 5% et de ne pas installer les équipements du réacteur à eau lourde d'Arak, actuellement en construction. En contrepartie, les pays occidentaux ont accepté de ne pas imposer de nouvelles sanctions et de lever partiellement les sanctions déjà imposées.
La mise en œuvre de la première étape de l'accord de Genève doit commencer le 20 janvier. Echelonné sur six mois, cette étape permettra de lever les principales préoccupations des Six concernant le programme nucléaire de Téhéran et de renforcer le contrôle international sur les activités nucléaires de la République islamique.