Chalutier russe: le Sénégal promet de fournir des explications

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Lors de sa rencontre avec l'ambassadeur de Russie à Dakar Valeri Nesterouchkine, le chef de la diplomatie sénégalaise Mankeur Ndiaye a promis de fournir à Moscou toutes les explications concernant l'arraisonnement du chalutier russe Oleg Naydenov par la Marine sénégalaise, a annoncé jeudi un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Lors de sa rencontre avec l'ambassadeur de Russie à Dakar Valeri Nesterouchkine, le chef de la diplomatie sénégalaise Mankeur Ndiaye a promis de fournir à Moscou toutes les explications concernant l'arraisonnement du chalutier russe Oleg Naydenov par la Marine sénégalaise, a annoncé jeudi un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Selon le ministère, lors de cet entretien, l'ambassadeur russe a réclamé la libération immédiate du chalutier et de son équipage.

"M. Ndiaye a pour sa part indiqué que l'Oleg Naydenov avait été arraisonné pour avoir violé à plusieurs reprises les lois réglementant la pêche dans la zone économique exclusive du Sénégal et a promis de communiquer les documents officiels appropriés à l'ambassade de Russie à Dakar", lit-on en substance dans le communiqué.

"Le ministre a dans le même temps souligné que la partie sénégalaise prenait les mesures nécessaires pour débloquer la situation", a ajouté le ministère russe.

Le bateau de pêche Oleg Naydenov a été arraisonné samedi dernier à 46 milles nautiques (85 km) du littoral de la Guinée-Bissau par les militaires sénégalais qui l'ont escorté dans le port de Dakar. Les membres d'équipage, 62 Russes et 20 Bissau-Guinéens, se sont vu confisquer leurs passeports.

Selon les militaires sénégalais, le bateau a été surpris en train de pêcher illégalement dans les eaux sénégalaises. L'agence fédérale russe pour la pêche (Rosrybolovstvo) a antérieurement déclaré que l'équipage du navire respectait à la lettre les normes internationales. Les autorités russes envisagent d'intenter plusieurs actions en justice, y compris de saisir le Tribunal international du droit de la mer à Hambourg.

D'après le capitaine du chalutier, Vadim Mantorov, au moment de son arraisonnement, le navire - muni des autorisations nécessaires - ne pratiquait même pas la pêche, mais prospectait des bio-ressources dans la zone économique exclusive de la Guinée-Bissau.

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