Selon les premiers éléments de l’enquête, la bombeactionnée à Volgograd avait une puissance de 10 kilos en équivalent TNT et était farcie de grenaille. L’explosion a soufflé les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage de la gare. Selon les criminalistes, le bilan aurait pu être encore plus lourd si les policiers n’avait pas rapidement arrêté la suspecte
« Selon les données en notre possession, l’explosion était le fait d’une terroriste kamikaze qui, voyant un policier s’approcher du portique de sécurité, a paniqué et a actionné l’engin explosif farci de grenaille. Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd en l’absence du système de sécurité de la gare qui a empêché la terroriste de pénétrer dans la salle d’attente grouillant de passagers à cause du retard de 3 trains. L’équipe d’enquêteurs procède en ce moment à l’examen des lieux et à la recherche des pièces à conviction», a expliqué Vladimir Markine, porte-parole du comité d’enquête.
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La suspecte sera identifiée dans les jours qui viennent. Ses restes ont été envoyés pour expertise génétique. On sait qu’un enfant est mort dans l’attentat et que plusieurs autres ont été blessés. Le ministère des situations d’urgence a envoyé à Volgograd un avion spécial avec des médecins et équipé pour les premiers secours. Certains blessés seront transportés à Moscou.
Les blessés ont été transportés dans les hôpitaux de Volgograd. Un avion spécial a été préparé en commun avec le ministère des Situation d’urgence à la demande de la ministre russe de la Santé Veronika Skvortsova. Il acheminera à Volgograd des experts pour évaluer l’état des blessés et décider le cas échéant de la nécessité de les transporter à Moscou en vue de soins hautement spécialisés. Des places ont déjà été réservées dans les établissements médicaux de Moscou. Une équipe de spécialistes du Centre russe de médecine légale et du l’Institut Serbski de médecine des urgences s’est rendue à Volgograd pour secourir psychologiquement les victimes, leurs familles et tous ceux qui ont besoin d’une assistance », a précisé Oleg Sagaleï, secrétaire de presse de la ministre de la Santé publique.
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« La situation est personnellement contrôlée par le président Poutine depuis le début de la tragédie », a fait savoir le secrétaire de presse du président Dmitri Peskov :
« Le président a été immédiatement informé de l’explosion à la gare de Volgograd. Il a écouté les rapports contenant les premiers éléments recueillis sur place. Vladimir Poutine est également informé de tous les éléments nouveaux, surtout en ce qui concerne le nombre des morts et des blessés. Le président a déjà donné les directives nécessaires aux ministères des Situations d’urgence et de la Santé publique sur l’organisation des soins nécessaires à tous les blessés.»
La région de Volgograd sera en deuil du 1er au 3 janvier. Le gouverneur Sergueï Bajenov a annoncé que les familles de victimes recevront un million de roubles chacune. Les premiers versements à hauteur de 250 000 roubles commenceront dès lundi 30 décembre. /T
