« Le monde russe risque, sans doute encore pour longtemps, de rester assez peu compréhensible à nos entendements européens » conclut l’historien André Ropert dans son blog, en publiant le billet doux, plein de réflexions sur l’histoire russe et intitulé « Ce bon M. Poutine… »
La position du bloggeur est claire dès les premières lignes: « Politologues et journalistes sont aujourd’hui d’accord pour constater le retour au premier rang de la Russie dans le jeu diplomatique international. Après vingt ans d’éclipse consécutifs à l’éclatement de l’URSS et aux incertitudes de la période post-communiste, la Russie se réinscrit dans le groupe des grandes puissances et elle le doit essentiellement à l’action de son président, Vladimir Poutine. »
Faut-il, comme le souhaitent souvent les médias européens, que la société russe acquière en quelques décennies les réflexes politiques propres à un Occident qui a derrière lui plus de deux siècles d’expérience démocratique et d’autres fondements culturels? D’où vient cette obstination d’experts européens de vouloir voir la Russie obligatoirement sur la voie du bonheur démocratique « à l’occidental » ?
C’est une question à débattre…
