Les volontaires seront 25 000 à Sotchi. C’est un nombre record dans toute l’histoire des JO. De sucroît, ils n’ont pas été sélectionnés parmi les habitants locaux mais formés dans des centres universsitaires spéciaux. Le travail sur les sites olympiques a permis aux futurs ingénieurs, architectes et énergéticiens d’acquiérir une expérience inestimable et de collecter des données uniques pour leurs recherches. Beaucoup d’entre eux ont déjà été recrutés par les plus prestigieuses sociétés opérant sur les sites olympiques. L’assistance de leurs collègues étrangers est venue s’ajouter à l’expérience précieuse acquise sur le terrain. Les conférences scientifiques annuelles dans le domaine du tourisme et du management sportif, se sont avérées très utiles en l’occurrence. Des étudiants et enseignants venus de Londres, Vancouver et Pékin, leur vont volontiers part de leur expérience en matière d’organisation des événements sportifs, estime Galina Romanova, rectrice de l’Université de Sotchi :
« Nous tiendrons cette année le 6e conférence sceinfique estudiantine. En fait, nous recevons depuis deux ans des délégations des villes ayant en leur temps accueilli les JO. Il s’agit des université de la Grande Bratagne, des États-Unis et des pays européens. J’espère que ces événements feront partie du « patrimoine olympique ». Les étudiants se livrent aux recherches communes et comencent à mieux se connaître. C’est un facteur très important qui leur permet de nouer des liens avec d’autres établissements d’enseignement. »
Les JO ont joué le rôle de stimulant pour un foisonnement des programmes de formation avec la participation d’un grand nombre d’experts pratiquant une approche pluridisiciplinaire. Nous avons, par exemple, un programme destiné à soutenir les jeunes de talent. Un autre projet a pour but d’assurer la formation des enfants handicapés et attache une très importance au choix des pédagogues. La parole est à Olga Kachirina, secrétaire générale de l’Union russe des recteurs :
« Ce projet sera incontestablement le plus important dans l’année qui vient. Il regroupe des universités au niveau régional et permettra de créer en fin de compte un réseau universitaire susceptible de les intéger à la problématique du sport et de l’idéologie sportive pour de longues années à venir. Nous donnons ainsi au sport national des fondations solides. »
Les relations humaines qui se sont établies entre les étudiants volontaires seront un élément constitutif de ces fondations solides, fait remarquer Mikhaïl Kisselev, directeur du centre des détachements d’étudiants volontaires :
« Les JO ont permis d’établir des liens entre les étudiants de 48 régions russes qui sont devenus des amis. C’est le ciment de notre société parce que l’amitié est une valeur incorruptible. Le rôle des JO est difficile à surestimer de ce point de vue. »
Un camp des volontaires sera déployé à Sotchi pour la durée des JO. Les étudiants pourront y pratiquer un véritable maillage. Les organisateurs font ressortir qu’il deviendra un grand événement culturel et sportif pour tous les jeunes.
