Les critiques adressées à la Lettonie par un comité de l'Onu pour le grand nombre d'apatrides et la discrimination des russophones dans ce pays constituent un signal envoyé aux autorités lettones, a indiqué mardi le délégué aux droits de l'Homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov.
"Le Comité contre la torture des Nations unies a critiqué la Lettonie pour le grand nombre d'apatrides, la discrimination des russophones et l'exaltation du nazisme observés dans ce pays", a écrit le diplomate sur son compte Twitter.
Et d'ajouter qu'il s'agissait d'un nouveau signal fort destiné à pousser les autorités lettones à en finir au plus vite avec ces phénomènes honteux pour l'Europe moderne.
En Lettonie, les russophones constituent 44% des deux millions d'habitants du pays. Or, le russe n'est pas une langue officielle dans le pays. Environ 16% des habitants de Lettonie - principalement des russophones - ont le statut d'apatrides. Les droits des citoyens et des apatrides divergent sur près de 80 points. Les apatrides, officiellement appelés en Lettonie "non-citoyens", ne sont notamment pas autorisés à voter ni à travailler dans la fonction publique.