Vous aurez comme toujours à la fin du programme notre résumé de certains événements dans la région maghrébine.
Qui pouvait prévoir que la mort tragique le 17 janvier 2010 du marchand de fruits tunisien Mohammed Bouazizi qui s’est immolé par le feu en signe de protestation contre l’arbitraire policiers dans la petite bourgade tunisienne de Sidi Bouzid, allait devenir la première étincelle qui a provoqué de véritables soulèvements populaires d’abord en Tunisie, puis dans de nombreux pays d’Afrique et du Proche-Orient.
Ces événements sont entrés dans l’histoire mondiale sous le nom de « printemps arabe ». Les manifestations et les putches ont provoqué la chute des régimes au pouvoir en Tunisie, en Egypte, au Yémen et en Libye, l’insurrection au Bahrein, l’aggravation de la situation en Irak et des protestations moins violentes au Kuweit, au Liban, en Mauritanie, au Soudan, à Djibouti et au Sahara Occidental.
La guerre civile se poursuit toujours en Syrie et les vents du « printemps arabe » ont fait naître chez des millions de gens dans le monde arbabe les espoirs d’une vie meilleure et du progrès social dignes du XXIe siècle. « Le printemps arabe » avait également provoqué des boulversements géopolitiques bien au-delà de ces deux régions.
Le politologue algérien Yassen Zenati a parlé des conséquences du « printemps arabe » à la veille du 3e anniversaire de cette éruption véritablement tectonique à l’échelle locale.
