Or, la violence en hausse dans le monde entier est un des problèmes prioritaires, selon M. Poutine. Dans ce contexte, le pays risque d’être exposé à de nouveaux défis et menaces, souligne le président.
« La confrontation armée se poursuit dans certains pays du Proche Orient. Ainsi, le retrait des troupes internationales d’Afghanistan peut non seulement empirer la situation dans le pays, mais également favoriser l’instabilité dans les pays voisins de l’Asie Centrale. Alors, cela touche de près les intérêts nationaux de la Russie et notre sécurité. »
Malgré des discours assez pacifiques, plusieurs de nos partenaires étrangers continuent à développer leur potentiel militaire, met en avant Vladimir Poutine.
« La plupart des pays émergés procèdent à la modernisation de leurs arsenaux militaires, investissent des sommes considérables dans les systèmes d’armement perfectionnés basés sur les nouvelles technologies et les nouveaux principes. Ils tentent toujours de torpiller la stabilité stratégique. Cela est lié avant tout aux plans américains de construire un bouclier antimissile, notamment en Europe. Nous devons tenir compte de ces défis potentiels qui menaceraient la sécurité de notre pays. Par conséquent, nous devons nous y référer en organisant notre travail. »
Dans cette dynamique, le président russe a évoqué la formation des unités de l’armée russe, surtout des forces nucléaires stratégiques. Selon lui, leur niveau d’alerte élevé a été prouvé lors des examens réguliers.
Outre le renforcement du bouclier nucléaire russe, le chef suprême des armées a souligné les succès dans la lutte contre le terrorisme mondial. Qui plus est, la Russie créera un groupement spécial de troupes pour défendre ses intérêts nationaux en Arctique. Pour cela, de nouvelles unités et des corps militaires doivent être formés pour entrer dans les effectifs des armées russes. N