L'Otan presse l'Afghanistan de signer le traité de sécurité avec les USA

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Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l'Otan ont appelé le président afghan Hamid Karzaï à signer sans tarder le traité de sécurité (BSA) entre Kaboul et Washington, a annoncé le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.

Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l'Otan ont appelé le président afghan Hamid Karzaï à signer sans tarder le traité de sécurité (BSA) entre Kaboul et Washington, a annoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.
 
"Tous les ministres ont envoyé aujourd'hui un signal clair aux autorités afghanes sur la nécessité de signer sans délai le traité bilatéral de sécurité avec les Etats-Unis", a déclaré devant les journalistes M.Rasmussen, ajoutant qu'une éventuelle mission de l'Alliance atlantique en Afghanistan après 2014 en dépendait.

Selon le secrétaire général, il est clair que s'il n'y a pas de signature (...) il ne peut y avoir de déploiement de mission et que les projets d'aide deviendront incertains.

Le traité d'accord avec Washington doit définir les modalités d'une présence militaire américaine après le départ des 75.000 soldats de l'OTAN, fin 2014, qui fait craindre une flambée de violence, voire une future guerre civile dans un pays en partie contrôlé par la rébellion menée par les talibans.
Hamid Karzaï a refusé jusqu'à présent de signer le traité bilatéral de sécurité, estimant que cela ne devait être fait qu'après la présidentielle d'avril 2014.

Lors d'une rencontre la semaine dernière, le président afghan et la conseillère à la Sécurité nationale du président américain Barack Obama, Susan Rice, en visite à Kaboul, n'ont pas réussi à s'entendre sur la signature dudit traité. Mme Rice "a répété que sans signature rapide, les Etats-Unis n'auraient pas d'autre choix que de commencer à prévoir un après-2014 où les troupes américaines ou de l'Otan ne seraient plus présentes en Afghanistan". Elle a également laissé planer un doute sur les promesses d'aide faites auparavant par l'Otan à l'Afghanistan.

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