Attentats en Irak: au moins 25 personnes tuées

Plusieurs attentats ont été perpétrés jeudi en Irak, faisant au moins 25 morts, ont annoncé les médias internationaux, citant la police locale.
 
L'attaque la plus meurtrière a été lancée à Al-Hilla, à 95 km au sud de Bagdad. L'explosion de trois voitures garées non loin d'un marché a fait au moins six morts et 21 blessés.
 
Une voiture piégée a également explosé dans la province de Salah ad-Din, faisant trois morts et deux blessés. L'attentat visait le chef de la police provinciale, le général Joumaa al-Doulaimi, qui en est sorti indemne. 
 
Selon la police, un poste de contrôle à Samarra, à 100 km au nord de Bagdad, a été attaqué par un terroriste kamikaze qui a actionné une bombe artisanale tuant trois policiers et blessant trois autres.  
 
A Bagdad, deux policiers ont trouvé la mort et huit personnes ont été blessées dans l'explosion d'une voiture piégée. Quatre personnes ont été tuées par deux autres explosions perpétrées jeudi dans la capitale irakienne. 
 
Un attentat a également été commis à Tarmieh, en banlieue de Bagdad, faisant sept blessés, selon la police. 
 
Quatre personnes ont été tuées lors d'une attaque armée lancée jeudi à Mossoul (nord). D'après les informations disponibles, les victimes appartenaient au groupe ethno-confessionnel des Yézidis.
 
L'Irak est le théâtre d'une confrontation interconfessionnelle opposant sunnites et chiites. Sous Saddam Hussein, les sunnites occupaient les postes clés dans les administrations du pays. Après l'invasion armée des Etats-Unis en 2003 et l'éviction de Saddam Hussein, les sunnites ont perdu leur position dominante sous la pression des chiites qui occupent depuis les postes clés, dont celui de premier ministre.