« L’image de la Suisse dans le monde est celle d’un pays au système bancaire sûr, qui produit des montres les plus exactes, du très bon chocolat et beaucoup d’autres choses. Or les hommes d’affaires du monde entier connaissent la Suisse comme un pays de partenaires fiables dans de nombreux secteurs de l’économie contemporaine innovante », - a dit Alexandre Rybakov, vice-président de la CCIR, en saluant les participants à la conférence – entrepreneurs russes et suisses.
« Il importe de noter que les contacts réguliers entre les dirigeants politiques de nos pays confirme l’aspiration à édifier nos rapports sur les principes de partenariat stratégique et de coopération prometteur, - a poursuivi M. Rybakov. – Tout cela concourt à l’essor des liens d’affaires. La coopération en matière d’investissement des deux pays a une bonne dynamique. La Suisse fait traditionnellement partie des dix premiers investisseurs étrangers dans l’économie russe, tout en devançant bien des pays, la surpassant pour leur potentiel économique. Les sociétés suisses s’intéressent beaucoup à des branches de l’économie russe telles que l’énergie électrique, les constructions mécaniques, l’industrie chimique, la pharmaceutique, le nucléaire civil, et de hautes technologies. Toutes ces directions sont pour nous prioritaires, et elles figurent comme telles dans la conception de développement de Russie, connue comme « 2020 ».
« Je voudrais noter à part le thème de coopération entre les régions, - a poursuivi M. Rybakov. – Les régions russes possèdent un énorme potentiel économique et s’intéressent vivement à l’établissement d’une coopération d’affaires avec les cantons suisses. Du côté russe ce sont avant tout les régions de Moscou, de Kostroma, d’Ivanovo, de Kalouga, de Nijni Novgorod, le territoire de Krasnodar, le Tatarstan, la Bachkirie et enfin, plusieurs région de Sibérie. Nous savons qu’une telle coopération intéresse les cantons de Genève, de Vaud, de Bâle-Campagne, de Bâle-Ville, de Berne, du Tessin, de Lucerne et d’autres. Cet intérêt mutuel a permis il y a un an de former un Groupe de travail pour la coopération interrégionale lors de la 14e réunion de la Commission intergouvernementale russo-suisse. Il est significatif que les ponts fussent d’abord jetés par de grosses sociétés des deux pays. Et maintenant l’initiative d’une telle coopération émane déjà des petites et moyennes entreprises (PME). Ces dernières y tiennent aussi pour cette raison qu’elles peuvent s’initier la richissime expérience suisse pour ce qui concerne l’application des technologies innovantes, a remarqué pour conclure le vice-président de la CCIR.