Des centaines de gens convergent vers les lieux de la tragédie pour exprimer leurs condoléances et des centaines de bougies brûlent. Nombreux sont ceux qui réconfortent les sauveteurs et les parents, leurs apportent des sandwiches, du thé et du café et distribuent des couvertures.
Diaporama : Riga : les recherches de survivants sous les décombres se poursuivent
Le bilan révisé des victimes de l’effondrement du toit s’élève ce matin à plus de 50 personnes. Plusieurs corps n’ont pas pu être identifiés. Plus d’une vingtaine de blessés ont été pris en charge par les hôpitaux de Riga. Le ministre de l’intérieur Richard Kozlovskis a fait savoir que trois versions de la tragédie étaient actuellement à l’étude :
« Nous avons retenu trois versions à savoir les irrégularités au stade d’études de projet, de supervision et d’exécution de travaux. »
Les constructeurs eux-mêmes déclinent toute responsabilité au stade des travaux de construction. Voici l’opinion de Marite Straume qui représente le promoteur :
« Ce n’ est pas le moment de parler des causes parce qu’il faut étudier au préalable tout un dossier très volumineux. »
Le promoteur n’est pas d’accord non plus que les travaux d’aménagement des espaces verts sur le toit de l’immeuble auraient pu provoquer l’effondrement du bâtiment. La charge prévue est de 1500 mètres carrés, ce qui signifie que le toit pourrait supporter jusqu’à 6 000 tonnes.
Le magasin Maxima a ouvert il y a 2 ans et pendant tout ce temps le quartier était en construction. Il y avait notamment le chantier d’un parking souterrain et d’un immeuble d’habitation de 9 étages. L’erreur dont le prix est de plusieurs dizaines de vies humaines aurait pu se produire à chacune de ces étapes.
Selon la police, il reste à déblayer entre 150 et 200 m2 de décombres.
