Il n'existe pas de lien direct entre les accidents aériens et l'âge des aéronefs, a déclaré vendredi le Comité intergouvernemental d'aviation (MAK), commentant les questions posées dans les médias à l'occasion du crash d'un Boeing 737 à Kazan (république russe du Tatarstan).
Le 17 novembre, un Boeing 737-500 en provenance de Moscou s'est écrasé en tentant d'atterrir à l'aéroport de Kazan. Toutes les 50 personnes se trouvant à bord, dont 44 passagers et six membres d'équipage, ont péri.
L'avion était vieux de plus de 20 ans.
"Le Comité MAK a indiqué à plusieurs reprises que l'OACI [Organisation de l'aviation civile internationale] n'avait jamais adopté de normes permettant de considérer les aéronefs comme vieux ou comme neufs. La sécurité aérienne dépend en premier lieu de l'aptitude d'un avion au vol et non de son âge. Il n'existe pas de rapport direct entre les catastrophes aériennes et l'âge des avions", lit-on dans le communiqué du MAK.
Selon le Comité, ces cinq dernières années, des avions de moins de cinq ans dotés de plus de 50 sièges ont subi autant d'accidents que des avions de même type vieux de plus de 30 ans. L'âge moyen des Boeing 737-500 exploités aux Etats-Unis est de 20,4 ans. En Europe, il est de 20,3 ans. Ces aéronefs ont accompli au total 257,6 millions d'heures de vol. Leur taux d'accidents est inférieur à 0,05 pour 100.000 heures de vol.