Selon la version de l’agence analytique Energy Intelligence, le holding gazier passe désormais avant l’américaine Chevron et la française Total. De plus, la compagnie russe a été reconnue leader mondial pour la production de gaz naturel.
De l’avis des analystes, plusieurs facteurs ont joué. Le premier d’entre eux est la sûreté du holding gazier russe en tant que partenaire en général, et en particulier, pour les clients européens. Le deuxième traduit l’essor de la base de ressources, dit Dmitri Abzalov, vice-président du Centre de conjoncture politique :
« Gazprom a lancé l’exploitation d’une série de gisements, facteur subjectif lié au développement de la compagnie. On peut le noter comme un avantage du monopole gazier. »
La mise en exploitation du gisement de condensé de gaz Kirinski, sur le plateau continental de l’île de Sakhaline, est l’un des événements marquants de l’année. L’extension du marché d’écoulement est un autre facteur positif, selon les spécialistes. On doit mentionner, notamment, la construction du gazoduc Nord Stream et son réseau d’embranchements. Grâce à lui Gazprom pourra livrer directement l’hydrocarbure, par exemple, à l’Allemagne, en évitant les risques de transit. En outre, le holding russe a réussi à trouver des partenaires au Japon, en Chine, auxquels s’ajoutera, peut-être, prochainement la Corée du Sud. Dmitri Abzalov poursuit :
« Le fait que Gazprom n’a pas « chuté » avec d’autres compagnies, indique que le holding est parvenu à prendre fermement position sur le marché. La compagnie travaille efficacement avec ses clients, traditionnels et nouveaux. C’est un avantage indiscutable pour le géant gazier. »
Il convient de noter que d’autres compagnies russes ont gagné des crans dans la liste de l’agence Energy Intelligence. LUKOIL a monté d’une ligne pour occuper la 15e position. Rosneft est passée de la 19e à la 16e place. Sourgoutneftegaz est 26e. Le plus gros producteur indépendant russe de gaz naturel, NOVATEK, s’est hissé en 37e position. T