Premièrement, vers le mois de décembre, le Centre antidopage de Moscou doit recruter des experts indépendants qui aideront leurs collègues russes à concevoir et à réaliser le programme complexe basé sur le contrôle qualitatif des échantillons de tests antidopage. Cela permettra au Comité Disciplinaire de la WADA de considérer « avec confiance » les résultats des tests effectués par Moscou. Et, deuxièmement, vers le 1er avril de l'année prochaine, la WADA doit être certaine persuader que ce programme en Russie aura été adopté et réalisé.
Une décision de la WADA qui ne concerne pas les intérêts des sportifs, mais qui a des visées politiques, considère le maître des sports émérite, l’athlète Yolanda Tchen.
La Russie a toujours été attachée à la justesse et l'exactitude des contrôles antidopage des sportifs, dit le président de la Fédération de curling de Russie Dmitry Svichtchev :
« Chez nous, il y a des centres antidopage sérieux, un bon équipement, de bons spécialistes. Non pas pour amadouer nos partenaires étrangers, mais pour bâtir correctement des relations avec nos sportifs et l'opinion publique. Pour discipliner les sportifs et les entraîneurs, les docteurs. Pour que nous comprenions comment se développe le sport chez nous. »
Samedi dernier, une source au sein du Ministère du sport de Russie a déclaré aux agences d'information nationales que Moscou « travaillait étroitement avec la WADA depuis quelques années, et le résultat de ce travail nous permettait d’être fiers aujourd'hui : l'année passée, l'organisation a reconnu que la Russie était un pays correspondant entièrement au code de la WADA ». En outre, le fonctionnaire a confirmé que la WADA avait une série de propositions sur l'amélioration du travail du Centre antidopage à Moscou.
De son côté, une source de La Voix de la Russie a communiqué que tout récemment, l'inspection de la WADA avait contrôlé deux fois le Centre, et que la semaine prochaine, une procédure semblable était prévue au sein de la filiale de Sotchi. Dans tous les cas, la direction sportive du pays réagira officiellement et très rapidement, probablement, dès lundi.
Au moins deux conclusions évidentes peuvent être tirées de ces événements :
D'abord, la décision de la WADA ne concerne aucunement le travail du Centre de Moscou qui travaillera pour les Jeux Olympiques à Sotchi commençant le 7 février. Indirectement, cet extrait en témoigne : « La WADA ne porte pas la responsabilité de l’assurance médicale des Jeux Olympiques d'hiver à Sotchi. Malgré cela, elle conseille instamment au CIO de prévoir des mesures nécessaires (y compris la nomination d'experts en cas de besoin) pour la garantie de l'honnêteté absolue de toutes les analyses accomplies par le Laboratoire de Moscou, et sa filiale à Sotchi ».
Et ensuite, parmi les fonctionnaires sportifs internationaux, il s'en trouve certains qui sont malheureusement toujours prêts à utiliser n'importe quel prétexte pour abîmer d’une façon ou d’une autre la plus grande fête sportive de la Russie, les XXIIèmes Jeux Olympiques d'hiver à Sotchi, et ce uniquement pour leurs intérêts politiques personnels. N