Selon le parlementaire, à la veille des élections, Viкtor Ianoukovitch mène une sorte de jeu avec la Russie et l’UE en essayant d’obtenir le maximum d’avantages.
Il a rappelé également que le Parti communiste d’Ukraine avait recueilli en peu de temps plus d’un million de signatures en faveur de la tenue du référendum panukrainien sur l’intégration l’Ukraine à l’Union Douanière. « Cela en dit long sur l’attitude des simples gens envers la décision que devront prendre l’élite et les autorités de Kiev », note le sénateur.
D’autre part, Ianoukovitch est arrivé au pouvoir, proclamant le partenariat avec la Russie. Nikolaï Morozov note que « la rhétorique de l’amitié avec la Russie était la motivation principale des électeurs qui ont choisi Ianoukovitch ». Mais la situation a changé. Les politiques qui s’opposent à l’intégration européenne sont arrêtés. On ferme les médias qui diffusent des opinions différentes de celles des autorités. Et il n’est pas question de procédure démocratique de prise d’une décision aussi importante pour le pays, souligne le sénateur.
Aucune base démocratique ne peut dire que l’Ukraine se prononce pour l’intégration européenne ou la coopération avec l’Union eurasiatique. Donc, il peut y avoir une autre variante - la prise de la décision sera reportée à l’année 2014, et Ianoukovitch prendra une autre décision, celle de se joindre à l’Union Douanière.
Le sénateur note à ce sujet que le président ukrainien pourrait prendre cette décision pour éviter l’écroulement de l’économie du pays, le chômage, et d’autres conséquences catastrophiques. T