Les entraineurs et les supporters de la sélection russe placent leurs principaux espoirs dans le slalomeur Alexandre Khorochilov. Au moment des JO de 2014, Alexandre aura 30 ans. Pendant de nombreuses années, il a été invariablement champion de Russie en slalom, mais aux compétitions internationales, il n’a pas eu de chance pour le moment : son meilleur résultat olympique est une 21e place à Vancouver, et en 2009, en France, au championnat du monde, il a été dixième.
Alexandre s’entraine assidument depuis l’enfance. Dès l’âge de cinq ans, il fait du ski alpin, et heureusement, au Kamtchatka, où il habite, il y a assez de neige et de pentes. Le sportif a essayé de pratiquer d’autres sports.
« J’ai essayé de jouer aux échecs. Mon grand-père était un joueur très fort. Il nous a envoyés, mon frère et moi, à la section d’échecs. Mais je ne suis pas resté longtemps là, à la différence de mon frère. Il est plus intelligent, lui. Moi, on m’a envoyé dans une école musicale. C’était un échec ! Alors, j’ai essayé l’école des beaux-arts. Mais finalement, le ski alpin, c’était plus sérieux. C’est un sport intéressant, surtout pour un gosse. Mon père n’était pas aussi fanatique que certains parents. Il faisait pression sur nous, mais seulement pour que nous nous ayions une occupation, au lieu de flâner dans les rues. Il voulait que nous pratiquions un sport, peu importe, lequel. »
Bien sûr, Alexandre est trop modeste – en réalité, il perfectionne constamment sa technique, il apprend, il se développe. Cela concerne non seulement le sport – Khorochilov a deux diplômes d’études universitaires – économique et juridique.
Actuellement, dans l’histoire du sport russe, il y a eu un seul cas où un Russe (une Russe) a reçu un prix aux Jeux Olympiques. En 1994, en Norvège, à Lillehammer, Svetlana Gladycheva a gagné une médaille d’argent au slalom super-géant. Actuellement, Mme Gladycheva est la présidente de la Fédération de ski alpin et de snowboard de Russie. Et son expérience montre que les entrainements assidus, la volonté et le désir de vaincre, plus un coup de chance, apportent le succès. Et Alexandre Khorochilov fait tout le nécessaire pour monter sur le piédestal d’honneur des Jeux Olympiques. Il reste à amadouer la fortune... N