Le chef de la diplomatie britannique William Hague n'exclut pas que l'application de l'entente conclue entre Téhéran et l'AIEA sur le problème nucléaire iranien pourrait entraîner un assouplissement des sanctions décrétées à l'encontre de la République islamique.
"Cette entente pourrait entraîner un assouplissement proportionnelle et limitée des sanctions", a déclaré lundi M. Hague.
Il a dans le même temps souligné que la communauté internationale restait unanime sur la façon de résoudre le problème nucléaire iranien.
Le secrétaire général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano et le chef de l'Agence iranienne de l'énergie atomique Ali Akbar Salehi sont parvenus lundi à s'entende sur une feuille de route de coopération. Les mesures prévues par cet accord doivent être réalisées d'ici trois mois. Il s'agit notamment d'élargir l'accès des inspecteurs de l'AIEA aux informations concernant le programme nucléaire de Téhéran.