Barack Obama : cinq ans après

En novembre, cela fera tout juste cinq ans que Barack Obama a été élu pour la première fois président des États-Unis. Alors, en 2008, l’Amérique avait élu son premier président noir, qui était le symbole de changements futurs dans le pays. Lors de sa campagne, le futur président avait promis de relancer l’économie américaine et d’apporter la paix aux peuples. Dans les faits, les cinq ans n’ont pas été sans encombre pour le chef d’État. Une vague d’échecs et de scandales dans les politiques intérieure et extérieure a visiblement sapé l’autorité et l’influence internationale du dirigeant de la superpuissance. Selon les instituts de sondage, en novembre 2013, moins de la moitié de la population américaine soutient l’actuel président. C’est le chiffre le plus bas qu’a connu Barack Obama. Quelles en sont les causes ?

Les tentatives infructueuses de diktat international montrent concrètement à quel point la politique de Barack Obama concernant la Syrie était imprévisible.

Le fait que le président russe Vladimir Poutine l’ai recalé à la seconde place du classement des personnes les plus puissantes du monde du magazine Forbes prouve également la baisse de prestige de Barack Obama sur le plan international.

Le scandale le plus retentissant est probablement celui concernant l’ex-agent des services de renseignement américains Edward Snowden, qui a dévoilé que ses collègues faisaient des écoutes illégales dans le monde entier et surveillaient même des chefs d’État.

Sur la photo : manifestation contre les activités de la NSA, Washington.

Sur la photo : file devant la bourse de l’emploi à New York.

A cause de la crise budgétaire et des insurmontables désaccords au Congrés, le programme d’aide alimentaire, aussi appelé Food Stamps, a vu son financement réduit. Désormais, un Américain sur sept devra diminuer ses dépenses alimentaires.

A l’automne 2013, la crise économique mondiale fête également ses cinq ans. Le Bureau des statistiques a publié des données concernant les revenus des citoyens américains. Il y aurait donc plus de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et une famille américaine ordinaire gagnerait moins qu’il y a un quart de siècle.

Barack Obama est également souvent placé face à sa promesse de fermer le tristement célèbre camp de Guantánamo, qu’il ne peut pas contenir depuis 2009. Tout cela, selon les Américains eux-mêmes et les experts internationaux, laisse penser que Barack Obama n’est pas le président que les électeurs voulaient. De plus, ses échecs sont assez nombreux. Ce qu’il restera de lui dans l’histoire du pays quand il aura quitté ses fonctions semble très flou, même s’il est encore tôt pour en parler.