L'Institut Royal a indiqué dans un communiqué que la fermeture était due « aux pertes élevées et irréparables et aux dommages provoqués par l'invasion du 18 octobre qui a entraîné la perte de tous les animaux et de 10 ans de recherches ».
Ce jour-là, un groupe d'activistes a envahi le laboratoire situé à Sao Roque (à 60 km de Sao Paulo) et a libéré 200 chiens, tous de la race beagle, qui servaient de cobayes pour des tests pharmaceutiques.
Les chiens étaient rasés et l'un d'eux avait été retrouvé congelé dans de l'azote liquide et plusieurs autres mutilés.
Une partie des installations du laboratoire avait été saccagée et une manifestation aux abords de l'Institut Royal avait dégénéré en violences entre manifestants et policiers.
L'utilisation de chiens pour la recherche scientifique est autorisée au Brésil, dans le cadre des règles internationales.
Le parquet a ouvert une enquête contre l'Institut Royal sur les mauvais traitements présumés.