Les autorités de Pékin inventent sans cesse de nouvelles astuces destinées à combattre les embouteillages et le smog qu'ils engendrent, allant même jusqu'à réduire les quotas de vente de voitures aux habitants de la ville de 240.000 à 150.000 véhicules par an, rapporte mercredi le quotidien en ligne RBC daily.
Le journal indique également que les plaques d'immatriculation ne sont distribuées qu'aux gagnants de loteries spéciales.
Depuis 2012, les autorités municipales ne cessent de durcir les exigences envers les automobilistes. Pour acheter une voiture, un Pékinois doit posséder un passeport enregistré dans la capitale, être titulaire d'un permis de conduire et confirmer qu'il ne possède pas un autre véhicule. Mais pour immatriculer sa voiture, il doit prendre part à un tirage au sort portant sur 20.000 plaques mises en loterie chaque mois.
En octobre dernier, le nombre de ceux qui ont tenté leur chance a dépassé 1,5 million de personnes. Dans certaines villes, les autorités sont allées même jusqu'à mettre les plaques aux enchères. A Shanghai, par exemple, elles sont adjugées pour 14.500 dollars.
Pékin et sept autres mégalopoles du pays font partie du top 10 des villes les plus polluées du monde. A la fin d'octobre, la capitale chinoise dénombrait 5,4 millions de véhicules. Les embouteillages étant permanents, la vitesse moyenne de circulation dans la ville ne dépasse pas 15 km/h.