Vendredi, le 25 octobre, dans la capitale de la Tunisie, a enfin pris le départ «le dialogue national» entre le gouvernement et l’opposition laïque sur la sortie du pays de la crise politique qui se prolonge. Elle dure depuis plus de trois mois et encore jeudi, selon la chaîne de télévision interarabe Al-Arabiya, le Premier ministre Ali Larayedh a déclaré catégoriquement : « Nous répétons que nous sommes fidèles au principe du renoncement au pouvoir conformément aux étapes indiquées dans " la feuille de route ". Nous ne nous soumettrons à personne et à rien, sauf aux intérêts de notre pays ».
L'opposition, que le syndicat influent des policiers a menacé au dernier moment de soutenir, a pris le dessus quand même, et a obligé le gouvernement à engager des négociations. Selon "la feuille de route" approuvée auparavant par les parties, pendant la première semaine, les participants du dialogue devaient choisir la candidature du Premier ministre du pays, un sans-parti. Puis, en quinze jours, les parties formeront le nouveau gouvernement, après quoi le cabinet actuel partira en démission. « Le monde entier nous regarde et attend qu'on réussisse, et nous avons enregistré un premier succès avec le lancement officiel du dialogue national », a déclaré Houcine Abassi, le secrétaire général du syndicat UGTT et le principal médiateur de la crise. « Je veux rassurer le peuple tunisien, la crise politique va être résolue », a-t-il dit.
La manifestation grandiose de l'opposition du 23 octobre dans la capitale du pays est devenue une sorte d'apothéose de l'opposition. Nikolay Sologoubovsky, le journaliste russe et son collègue – le photojournaliste connu tunisien Noureddin Sassi en ont parlé à notre commentateur dans l'interview par téléphone de la Tunisie.