Des militants de Greenpeace se sont rassemblés samedi matin sur la Tour Eiffel, à Paris, pour soutenir leurs collègues arrêtés en Russie, ont annoncé les médias internationaux.
Après s'être installé dans une tente suspendue au deuxième étage de la Tour, un militant a déployé une banderole portant "Free the Arctic 30" pour réclamer la libération des 30 membres de l'organisation poursuivis en justice pour leur action contre la production pétrolière en Arctique.
"Nous sommes là pour envoyer un message au gouvernement français, afin qu'il mette tout en œuvre pour la libération des 28 militants et des deux journalistes", a déclaré à l'AFP le représentant de Greenpeace Cyrille Cormier.
Il a également rappelé que le premier ministre Jean-Marc Ayrault devait se rendre en Russie la semaine prochaine.
"Nous lui demandons de mettre ce dossier à l'agenda" des négociations, a indiqué le militant.
Le 18 septembre dernier, un groupe de militants de Greenpeace se trouvant à bord du brise-glace Arctic Sunrise a essayé d'escalader une plateforme pétrolière de Gazprom en mer de Petchora. Les gardes-frontières russes ont effectué des tirs de sommation pour contraindre le capitaine du brise-glace à arrêter les moteurs. Suite au refus du capitaine, un commando héliporté de gardes-frontières a pris le 19 septembre le contrôle de l'Arctic Sunrise.
Mardi 24 septembre, les membres d'équipage - une trentaine de militants écologistes originaires de 16 pays - ont été placés en détention provisoire et mis en examen pour "piraterie". Le 23 octobre, cette accusation a été requalifiée en "hooliganisme".